Où et avec qui peut-on jouer aux échecs?
Club d'échecs et l'internet
Tous les joueurs d'échecs ont déjà eu à répondre à cette question. Heureusement pour les jeunes joueurs de la grande région de Granby, les ressources existent. Le meilleur endroit où jouer aux échecs en région est sans contredit le Club d'échecs de Granby. Les jeunes y jouent le dimanche en après-midi, de 14h00 à 16h00, à la Ligue des Jeunes. Il faut arriver vers 13:45 afin d'être certain d'être apparié pour la première ronde.
Une autre solution réside dans l'internet. Il y sur internet une multitude de sites où on peut jouer contre d'autres humains. Il existe même un site sécurisé dédié aux jeunes de 5 à 14 ans. C'est Chesskid.com. Le jeune joueur d'échecs peut y jouer en mode «gratuit» contre d'autres jeunes joueurs. Il y a même des exercices d'échecs qu'on peut faire quotidiennement. Il va de soi que si on veut vraiment s'améliorer aux échecs, il faut jouer de manière compétitive, s'entraîner, se pratiquer. Ce n'est pas différent des autres sports ou disciplines. Dans un monde idéal, l'enfant jouerait au moins une partie tous les jours.
Par ailleurs jouer aux échecs à la maison, quoique ce soit amusant, n'est pas la meilleure des options si on veut devenir un meilleur joueur. Le jeune joueur qui s'adonne à la pratique régulière du jeu et à son étude ne mettra en général que peu de temps à devenir le roi incontesté de son domaine. Il faudra dès lors trouver une opposition de calibre si on ne veut pas voir l'intérêt du jeune joueur s'émousser. En même temps, jouer contre un membre de la famille n'est pas toujours représentatif de ce que devrait être une partie d'échecs sérieuse. La plupart du temps, les deux joueurs discutent entre eux, se taquinent, et le niveau de concentration fait défaut. Cela entraîne du coup la prise de mauvaises habitudes de «travail». J'ai même déjà vu un père qui, jouant avec sa fille, essayait de lui expliquer pourquoi un tel coup joué par elle était mauvais et ce, en cours de partie. «Attends avant de jouer ceci, ne vois-tu pas un meilleur coup pour toi?», lui demandait-il inlassablement. «Réfléchis un peu avant de jouer ce coup-là!», insistait un peu plus loin. Et le schéma se perpétuait comme ça, ad nauséam. Vous vous reconnaissez dans ce modèle-là? Ne vous en faites pas, vous n'êtes pas seul(e). De très bons parents adoptent cette attitude-là sans s'apercevoir du tort qu'ils causent, du point de vue de l'instructeur d'échecs. Inutile de dire que l'enfant dont il est question plus haut ne joue plus aux échecs.
Tous les joueurs d'échecs ont déjà eu à répondre à cette question. Heureusement pour les jeunes joueurs de la grande région de Granby, les ressources existent. Le meilleur endroit où jouer aux échecs en région est sans contredit le Club d'échecs de Granby. Les jeunes y jouent le dimanche en après-midi, de 14h00 à 16h00, à la Ligue des Jeunes. Il faut arriver vers 13:45 afin d'être certain d'être apparié pour la première ronde.
Une autre solution réside dans l'internet. Il y sur internet une multitude de sites où on peut jouer contre d'autres humains. Il existe même un site sécurisé dédié aux jeunes de 5 à 14 ans. C'est Chesskid.com. Le jeune joueur d'échecs peut y jouer en mode «gratuit» contre d'autres jeunes joueurs. Il y a même des exercices d'échecs qu'on peut faire quotidiennement. Il va de soi que si on veut vraiment s'améliorer aux échecs, il faut jouer de manière compétitive, s'entraîner, se pratiquer. Ce n'est pas différent des autres sports ou disciplines. Dans un monde idéal, l'enfant jouerait au moins une partie tous les jours.
Par ailleurs jouer aux échecs à la maison, quoique ce soit amusant, n'est pas la meilleure des options si on veut devenir un meilleur joueur. Le jeune joueur qui s'adonne à la pratique régulière du jeu et à son étude ne mettra en général que peu de temps à devenir le roi incontesté de son domaine. Il faudra dès lors trouver une opposition de calibre si on ne veut pas voir l'intérêt du jeune joueur s'émousser. En même temps, jouer contre un membre de la famille n'est pas toujours représentatif de ce que devrait être une partie d'échecs sérieuse. La plupart du temps, les deux joueurs discutent entre eux, se taquinent, et le niveau de concentration fait défaut. Cela entraîne du coup la prise de mauvaises habitudes de «travail». J'ai même déjà vu un père qui, jouant avec sa fille, essayait de lui expliquer pourquoi un tel coup joué par elle était mauvais et ce, en cours de partie. «Attends avant de jouer ceci, ne vois-tu pas un meilleur coup pour toi?», lui demandait-il inlassablement. «Réfléchis un peu avant de jouer ce coup-là!», insistait un peu plus loin. Et le schéma se perpétuait comme ça, ad nauséam. Vous vous reconnaissez dans ce modèle-là? Ne vous en faites pas, vous n'êtes pas seul(e). De très bons parents adoptent cette attitude-là sans s'apercevoir du tort qu'ils causent, du point de vue de l'instructeur d'échecs. Inutile de dire que l'enfant dont il est question plus haut ne joue plus aux échecs.
Il ne faut pas se raconter d'histoire. Pour progresser aux échecs, il faut jouer; et souvent à part ça. Il est impossible que maman ou papa puisse répondre à la demande. En fait, dans un monde sans contrainte, l'enfant jouerait aux échecs à tous les jours. Il doit franchir deux étapes essentielles pour tout joueur d'échecs qui aspire à la progression, jeune ou vieux. La première et la plus évidente, c'est celle où le joueur arrive à maîtriser le mode de déplacement des pièces parfaitement. Il ne doit plus y avoir d'hésitation. Ça doit couler dans ses veines. Par exemple, le joueur distinguera parfaitement les cases où le cavalier peut légalement jouer sans devoir schématiser le déplacement de la pièce. La deuxième étape à franchir, c'est de cesser de laisser involontairement ses pièces «en prise» et de même, de pouvoir reconnaître rapidement lorsque l'autre joueur commet un tel impair. Pour en arriver là, il faut jouer non seulement souvent, mais très souvent. Le nombre de parties nécessaires à l'atteinte de ces deux objectifs variera d'un joueur à l'autre. Pour l'un, 300 parties suffiront alors que pour l'autre, il faudra en jouer 1000. Il n'y a donc pas de temps à perdre. Toutes les occasions de jouer sont bonnes. Ce n'est qu'après avoir franchi les deux étapes que je viens de décrire que le joueur pourra aspirer à apprendre des concepts plus avancés.
À un certain moment aussi, le jeune joueur devra commencer à s'entraîner à la résolution de problème. En gros, il s'agit de trouver le meilleur coup disponible pour une position qui aura été, la plupart du temps, tirée d'une partie réelle. De tels problèmes d'échecs existent par centaines de milliers. Et c'est sur Internet que ça se passe. L'instructeur d'échecs de votre enfant connaît (probablement) tous les sites payants et non payants où de tels exercices sont offerts. Une liste de liens menant à de tels sites se trouvent plus bas.
À un certain moment aussi, le jeune joueur devra commencer à s'entraîner à la résolution de problème. En gros, il s'agit de trouver le meilleur coup disponible pour une position qui aura été, la plupart du temps, tirée d'une partie réelle. De tels problèmes d'échecs existent par centaines de milliers. Et c'est sur Internet que ça se passe. L'instructeur d'échecs de votre enfant connaît (probablement) tous les sites payants et non payants où de tels exercices sont offerts. Une liste de liens menant à de tels sites se trouvent plus bas.
S'entraîner régulièrement à la résolution de problème est nécessaire au joueur d'échecs en développement. Votre humble serviteur, pour un, fait un minimum de 45 minutes d'entraînement à tous les jours. Non seulement est-ce nécessaire, mais c'est aussi amusant. J'encourage fortement le parent à laisser son enfant s'entraîner au moins 15 minutes à tous les jours. Cela implique que votre enfant doive avoir accès à un ordinateur. Certains parents ont trouvé la formule suivante: tu pourras utiliser l'ordi tous les jours, mais pour les échecs uniquement. Voici les sites gratuits qui, selon moi, sont intéressants et offrent des exercices d'échecs en grande quantité. Ce sont:
fr.ideachess.com/ : Un site facile à utiliser et traduit en français.
fr.lichess.org/ : Un site très bien conçu et traduit en français.
fr.chesstempo.com/ : Un site populaire, très bien conçu et traduit en français.
Chesskid.com : Un site dédié aux jeunes et où on joue contre d'autres jeunes. Un maximum de 5 exercices par jour en mode gratuit, illimité en mode premium. Traduit en français.
fr.ideachess.com/ : Un site facile à utiliser et traduit en français.
fr.lichess.org/ : Un site très bien conçu et traduit en français.
fr.chesstempo.com/ : Un site populaire, très bien conçu et traduit en français.
Chesskid.com : Un site dédié aux jeunes et où on joue contre d'autres jeunes. Un maximum de 5 exercices par jour en mode gratuit, illimité en mode premium. Traduit en français.
Les tournois
Les tournois d'échecs répondent à un besoin particulier. Les humains, lorsqu'ils s'adonnent à la pratique d'un sport de «compétition», ont besoin d'un enjeu. On veut obtenir rétribution pour nos efforts. C'est le cas aussi pour les enfants. En ce sens, les joueurs d'échecs ne diffèrent pas tant que ça des joueurs de hockey, par exemple. Ils ont besoin de se frotter aux meilleurs. C'est ici que les tournois d'échecs entrent en ligne de compte. Il existe au Québec toute une «collection» de tournois d'échecs pour enfants. Cependant, il faut pouvoir se déplacer et pour bien des parents, cela pose problème. D'ordinaire, le Club d'échecs de Granby organise au moins un tournoi d'échecs réservé aux jeunes par année.
Les tournois d'échecs répondent à un besoin particulier. Les humains, lorsqu'ils s'adonnent à la pratique d'un sport de «compétition», ont besoin d'un enjeu. On veut obtenir rétribution pour nos efforts. C'est le cas aussi pour les enfants. En ce sens, les joueurs d'échecs ne diffèrent pas tant que ça des joueurs de hockey, par exemple. Ils ont besoin de se frotter aux meilleurs. C'est ici que les tournois d'échecs entrent en ligne de compte. Il existe au Québec toute une «collection» de tournois d'échecs pour enfants. Cependant, il faut pouvoir se déplacer et pour bien des parents, cela pose problème. D'ordinaire, le Club d'échecs de Granby organise au moins un tournoi d'échecs réservé aux jeunes par année.