Les enfants et le jeu des échecs
Enseigner le jeu des échecs aux petits
Le jeu des échecs n'est pas un jeu simple et pourtant, c'est l'une des activités parascolaires les plus accessibles aux plus petits. Cela s'explique par la méthode progressive que nous utilisons pour leur enseigner le jeu des échecs. Par exemple, plutôt que d'amener toutes les règles et faire jouer l'élève avec toutes les pièces d'un coup dès le début, nous procédons par étape. Lors du premier atelier, les élèves sont invités à apprendre le mode de déplacement des pions (mais sans la prise «en passant») et à faire ensuite des «batailles de pions». Cela consiste à aligner les pions sur leur case de départ et de jouer à celui qui parviendra à pousser un de ses pions jusqu'au bout de l'échiquier. Celui des deux joueurs qui y parvient en premier gagne la bataille. Et ce n'est pas si simple pour le novice, puisque les huit pions de chacun des joueurs se font face. Au fil du temps, nous ajoutons un type de pièce à chacun des six premiers ateliers. À un atelier par semaine, l'enfant a parfaitement le temps de bien intégrer et au bout de la sixième semaine, il jouera avec toutes les pièces et saura faire mat. Bien évidemment, si en plus l'enfant a la chance d'appliquer ses apprentissages à la maison, donc de jouer, alors son intérêt pour le jeu devrait décupler.
L'approfondissement
Le jeu des échecs a ceci de particulier qu'on ne cesse jamais de l'apprendre. Il n'y a aucune limite à son approfondissement. Lorsque le Programme de formation sur le jeu des échecs ® (PFJÉ) a été conçu, cela a été pris en compte. Ainsi, plusieurs niveaux de compétence peuvent être atteints par l'élève. Au niveau 1 (du pion!), on apprend principalement le mode de déplacement des pièces, en plus de quelques notions de base du domaine tactique. Au niveau 2 (du cavalier!), on voit les quelques règles volontairement omises au premier niveau et on apprend aussi les 3 réseaux de mat les plus élémentaires. C'est au troisième niveau (du fou!) qu'on entreprend vraiment l'étude des thèmes tactique. On poursuit comme ça de session en session, d'année en année. Il est à noter cependant que tous les niveaux ne s'enseignent pas à l'école. Le temps ne le permet pas. C'est qu'il faut aussi jouer aux échecs à l'école, pas seulement l'apprendre! Le jeu des échecs doit rester un jeu, ne l'oublions jamais. L'élève qui désire poursuivre son apprentissage du jeu devra le faire à la maison par le biais de vidéo-leçons, lesquelles sont publiées sur YouTube. Le parent curieux peut accéder aux vidéo-leçons sur la page «Publications» du présent site. Les exercices et corrigés associés sont disponibles sur demande. Il faut noter aussi que la pratique du jeu a son importance en tout temps. Le lecteur trouvera des réponses et des conseils sur cet aspect fondamental sur la page «Jouer» du présent site.
Importer l'activité parascolaire de son enfant à la maison
Dans un monde idéal, l'enfant ferait les exercices recommandés (disponibles sur demande) avec l'aide d'un parent, si possible. Le parent vient ainsi en support afin d'aider l'enfant (surtout les plus petits) à lire et à bien comprendre ce qui lui est demandé. Ne sous-estimons jamais l'impact que l'implication du parent peut avoir. Souvent, l'enfant prendra plaisir à faire l'étalage des connaissances acquises et à expliquer à son parent le raisonnement qui le mènera vers la réponse. Ce faisant, l'enfant apprendra à structurer sa pensée par le langage, en l'exprimant. Au besoin, le parent s'initiera au jeu des échecs en apprenant ses règles de même que le mode de déplacement des pièces (voir la page Règles du jeu).
L'approfondissement
Le jeu des échecs a ceci de particulier qu'on ne cesse jamais de l'apprendre. Il n'y a aucune limite à son approfondissement. Lorsque le Programme de formation sur le jeu des échecs ® (PFJÉ) a été conçu, cela a été pris en compte. Ainsi, plusieurs niveaux de compétence peuvent être atteints par l'élève. Au niveau 1 (du pion!), on apprend principalement le mode de déplacement des pièces, en plus de quelques notions de base du domaine tactique. Au niveau 2 (du cavalier!), on voit les quelques règles volontairement omises au premier niveau et on apprend aussi les 3 réseaux de mat les plus élémentaires. C'est au troisième niveau (du fou!) qu'on entreprend vraiment l'étude des thèmes tactique. On poursuit comme ça de session en session, d'année en année. Il est à noter cependant que tous les niveaux ne s'enseignent pas à l'école. Le temps ne le permet pas. C'est qu'il faut aussi jouer aux échecs à l'école, pas seulement l'apprendre! Le jeu des échecs doit rester un jeu, ne l'oublions jamais. L'élève qui désire poursuivre son apprentissage du jeu devra le faire à la maison par le biais de vidéo-leçons, lesquelles sont publiées sur YouTube. Le parent curieux peut accéder aux vidéo-leçons sur la page «Publications» du présent site. Les exercices et corrigés associés sont disponibles sur demande. Il faut noter aussi que la pratique du jeu a son importance en tout temps. Le lecteur trouvera des réponses et des conseils sur cet aspect fondamental sur la page «Jouer» du présent site.
Importer l'activité parascolaire de son enfant à la maison
Dans un monde idéal, l'enfant ferait les exercices recommandés (disponibles sur demande) avec l'aide d'un parent, si possible. Le parent vient ainsi en support afin d'aider l'enfant (surtout les plus petits) à lire et à bien comprendre ce qui lui est demandé. Ne sous-estimons jamais l'impact que l'implication du parent peut avoir. Souvent, l'enfant prendra plaisir à faire l'étalage des connaissances acquises et à expliquer à son parent le raisonnement qui le mènera vers la réponse. Ce faisant, l'enfant apprendra à structurer sa pensée par le langage, en l'exprimant. Au besoin, le parent s'initiera au jeu des échecs en apprenant ses règles de même que le mode de déplacement des pièces (voir la page Règles du jeu).
À partir du niveau 3 (du fou!), l'apprentissage se fait à la maison, disions-nous. C'est là que la présence du parent prendra tout son sens. Dans un monde idéal toujours, le parent regarderait chacune des vidéo-leçons, lesquelles durent de 8 à 15 minutes, en compagnie de son enfant. On peut trouver une multitude de bonnes raisons de le faire, comme on pourrait aussi en trouver de s'abstenir! Des parents ont découvert qu'en regardant les vidéo-leçons avec leur enfant et qu'en s'impliquant au niveau des exercices, le parent et l'enfant développent des liens et découvrent une activité à faire ensemble régulièrement. Pour certains, ce fut le samedi matin tandis que pour d'autres, le dimanche après-midi fut tout indiqué pour y tenir le rituel. Et autrement, comment un père et sa fille, par exemple, pourraient-ils s'adonner à une activité régulière ensemble et en développer une passion commune? Certains n'y parviendront jamais et c'est dommage. Pourtant, le phénomène a été observé à de multiples reprises avec le jeu des échecs. Le parent se rappelle combien il aimait jouer aux échecs étant plus jeune et décide de saisir la balle au bond. Il apprend, en regardant les vidéo-leçons du «prof Sylvain», ce qu'il aurait tant voulu qu'on lui enseigne lorsqu'il avait lui-même l'âge de son enfant! «Ah, mais quelle époque grandiose pour avoir son âge», se dit-il peut-être! Puis il (elle!) recommence à jouer et assiste aux tournois de son enfant. Le PFJÉ ®, c'est un peu tout ça. En rendant possible que l'enfant importe littéralement son activité parascolaire à la maison, on en fait bénéficier la famille entière et dans certains cas, les liens familiaux s'en trouvent renforcés.
SC
SC